Mes Tarifs

Mes tarifs, par choix personnel et optique sociale, sont fort modestes, sans prétentions aucunes, sans barèmes fixes, bien loin de ceux «officiels» et «syndicaux» pratiqués sur la place.
J'évolue, par choix, en électron libre, ne suis adhérent à aucune organisation faîtière de rédacteurs ou de «scribes» publics.

Je prends simplement la mesure de la tâche à effectuer et conviens d'une fourchette de forfait avec le mandant (entretien éventuel gratuit), en évaluant globalement le nombre d'heures et de pages à y consacrer, même s'il y en a plus à la fin que prévues de prime abord. Je ne travaille pas «à la pièce». Il est clair qu'une simple lecture corrective est plus rapide à effectuer qu'une réelle conception de textes à partir d'éléments épars fournis en vrac. Pas de «prêt à écrire», que du «sur mesures».

Je n'ai aucunement l’œil sur le chrono dès la mise en route de l'ordinateur, tel un joueur d'échecs en pleine compétition, à l'instar de ceux qui ne vous feront pas grâce de la facturation d'une ligne... et à fortiori d'une page! Pas de surfacturation de 50% pour travail dès le vendredi soir, les samedis et dimanches, ou hors heures ouvrables! Je n'ai pas de plages horaires fixes, chez moi, pas de «pointeuse»!

L'aube me voit bien souvent déjà assis depuis longtemps à mon clavier, en train de travailler un texte. C'est mon problème, mon mandant n'a pas à supporter mes décalages horaires de bohème insomniaque matinale...

Par ailleurs, de nature perfectionniste, j'ai tendance, à l'instar du si appliqué et rigoureux Nicolas Boileau, à «vingt fois sur le métier remettre l'ouvrage». Je fais donc mon affaire du temps que je passe à peaufiner, pour le plaisir, un texte qui me plaît plus particulièrement. Trousser la syntaxe, concocter et polir le bon subjonctif, ciseler le mot, affiner le verbe, taquiner la virgule, clouer le point ou asséner celui qui détermine l'exclamation tout en m'interrogeant sur son cousin qui marque justement l'interrogation font partie, pour moi, des joies simples que seule une modeste activité authentiquement artisanale peut procurer à celui qui ne s'y adonne pas que pour la rémunération. A titre anecdotique, il m'est arrivé -certes, assez rarement- qu'un mandant particulièrement satisfait me verse un peu plus que le forfait, ou l'agrémente plus couramment d'un petit présent à déguster avec modération, qui me va droit au cœur tout en me réjouissant le palais...

A ce sujet, pour les cas en situations financières réellement délicates et précaires, on accepte exceptionnellement les règlements en «liquide» (Rouge, Blanc, Rosé, 7,5...avec une légère préférence pour le Bourgogne rouge ou le blanc aligoté...), juste pour maintenir principe que tout travail mérite toujours salaire -fut-il pour la forme- même si je m'adonne parfois au bénévolat.

A l'usage, en accord avec mes différents mandants, j'ai tout de même réussi à dégager, cadrer et stabiliser une petite fourchette tarifaire de base:

•1 lettre simple: De 10.- à 20.- CHF selon importance du texte, nécessité d'une intervention syntaxique plus approfondie.

•Pour les travaux de plus de 2 pages ou plus, on en discute avant! Je ne travaille ni à la quantité, ni à la pièce, ni au kilog!

Je rappelle que les tarifs «officiels» se situent au minimum de 50.- à 100.- CHF /heure/page... et sont strictement fonction des heures passées, à la minute près, (et) ou du nombre de pages, sans oublier le temps éventuellement passé aux entretiens préparatoires. Pour moi, un moment d'empathie ne se chiffre pas, car il est inestimable. Je vous reçois donc bien volontiers, juste pour le plaisir de vous rencontrer de parler du travail à effectuer et du délai de sa remise.

La seule contre-partie de la modestie de ces «honoraires» facturés à mes mandants est de me les régler à la réception du travail fini et réceptionné, donc de jouer le jeu. Je me situe volontairement «hors circuit commercial» en mes activités. Les délais de règlements usuels de 30 jours (60/90) ne sont donc pas mon lot et je n'ai guère la vocation de m'adonner au recouvrement des factures impayées. En revanche, j'accepte bien volontiers, sur demande, les paiements fractionnés en 2 ou 3 fois.